Produire de l'aluminium responsable : un défi quotidien

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Depuis bientôt cent ans, Rio Tinto produit fièrement au Saguenay – Lac-Saint-Jean de l’aluminium dont l’empreinte environnementale se classe, et de loin, parmi les plus faibles au monde. Contrairement à ce que prétend Enquête dans son plus récent reportage, si notre aluminium a été le premier à être certifié comme responsable par l’Aluminium Stewardship Initiative, c’est parce que nos équipes ont à cœur le respect des meilleures pratiques en matière sociale, environnementale et de gouvernance.

À l’ère de la transition énergétique, l’aluminium est appelé à jouer un rôle croissant dans nos vies. Que ce soit pour produire de l’énergie verte avec des panneaux solaires, pour la distribuer grâce à des lignes à haute tension ou pour nous transporter à bord de véhicules électriques, ce matériau recyclable contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre grâce à sa légèreté et à son excellente conductivité. Il est d’autant plus important de s’assurer que ce métal soit produit de manière responsable, de l’extraction de la bauxite à la production d’aluminium, en passant par le raffinage de l’alumine.

Simplement dit, nous ne nous reconnaissons pas dans les allégations d’Enquête à l’effet que nous cherchons à dissimuler des incidents, à entraver le travail des enquêteurs ou attendons d’être mis à l’amende pour faire des correctifs. Ce ne sont pas nos valeurs et ce n’est pas comment nous nous comportons. Nos 4 300 employés au Saguenay – Lac-Saint-Jean, comme ceux partout dans le monde, se préoccupent de l’héritage qu’ils vont laisser à leurs enfants. Si un incident environnemental survient, il est déclaré aux autorités de façon transparente, fait l’objet d’une enquête et des améliorations sont apportées. Si un employé est témoin d’un comportement allant à l’encontre de nos valeurs, nous l’encourageons à le dénoncer sans délai.

À l’étape de l’extraction de la bauxite, Rio Tinto apporte un soutien continu à la mine Mineração Rio do Norte (MRN) au Brésil, dont nous sommes actionnaire minoritaire, afin qu’elle améliore sans relâche ses performances environnementales et sociales. Cela comprend la restauration des zones déboisées aussi près que possible de leur état original, une surveillance approfondie de la qualité de l’eau et de la stabilité des barrages, ainsi que la prestation de services d’éducation et de santé de qualité aux communautés locales.

Nous sommes conscients que des préoccupations demeurent quant à l’exploitation de la bauxite au Brésil, et nous devons composer avec l’héritage de pratiques passées. Cependant, plutôt que de laisser cette responsabilité à d’autres, nous préférons nous impliquer dans l’entreprise et la communauté pour s’assurer que les meilleures pratiques de l’industrie soient appliquées.

En ce qui a trait au raffinage de l’alumine, notre raffinerie au Saguenay – Lac-Saint-Jean a parmi les plus faibles émissions au monde par tonne d’alumine produit. Nous avons l’ambition de diminuer encore davantage ces émissions et de poursuivre le remplacement des équipements fonctionnant avec des carburants fossiles par des équipements électriques.

Depuis 2019, nous avons mis en service d’énormes filtres-presses pour entreposer les résidus de bauxite que notre production d’alumine génère sur de plus petites surfaces. Nos chercheurs participent aussi à différents consortiums et projets de recherche pour trouver des solutions visant à réduire, réutiliser et recycler les résidus de bauxite, ce qui demeure un des principaux défis de l’industrie mondiale de l’aluminium.

Sur le plan de la production d’aluminium, nous avons déjà réduit de 50 % les émissions de gaz à effet de serre de nos alumineries canadiennes depuis 1990, tout en augmentant substantiellement notre production. Nous y sommes parvenus à coup d’avancées technologiques et d’investissements totalisant plus de 10 milliards de dollars, très majoritairement financés avec nos propres ressources, mais nous ne nous arrêterons pas là.

Ces derniers mois, nous avons annoncé l’arrêt progressif des cuves de notre usine Arvida et la construction de nouvelles cuves de la technologie de pointe AP60. Cette transition qui s’échelonnera d’avril 2024 à la fin de 2028 se traduira par une réduction de 290 000 tonnes de gaz à effet de serre par an, ce qui équivaut à retirer 63 000 véhicules de la circulation. Nous le faisons de façon progressive, car nous voulons prendre soin des centaines de travailleurs de l’usine et de leurs familles en assurant la transition vers AP60.

De plus, notre coentreprise ELYSIS avec Alcoa continue à développer, avec le soutien des gouvernements du Canada et du Québec, une technologie qui éliminerait toutes les émissions de gaz à effet de serre directement liées à l’électrolyse de l’aluminium. Changer un procédé que toute l’industrie utilise depuis plus d’un siècle n’est pas une mince affaire, d’où l’importance de travailler, étape par étape, en partenariat vers une industrialisation contrôlée. Nous sommes convaincus que le Saguenay – Lac-Saint-Jean sera le cœur battant de cette révolution technologique.

Nous avons aussi fait notre entrée dans le marché du recyclage d’aluminium avec deux projets de recyclage dans nos installations québécoises et la création de notre coentreprise Matalco, car nous savons qu’il s’agit d’un créneau d’avenir que nous continuons à développer. En effet, le recyclage d’aluminium ne consomme que 5 % de l’énergie nécessaire à la production d’aluminium primaire, sans le besoin d’extraire de nouvelles matières premières.

Les exigences de la société envers les industries comme la nôtre augmentent année après année, et c’est une bonne nouvelle. Notre défi quotidien est de demeurer au diapason avec les communautés qui nous accueillent. Nous sommes fiers de notre contribution à la communauté du Saguenay – Lac-Saint-Jean, de notre intégration dans cette communauté, et de notre aluminium local, traçable, responsable et circulaire.

Même si nous pouvons toujours faire mieux, nous n’avons rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde. Quoiqu’en dise Enquête, une tonne d’aluminium produite au Québec a un bien meilleur impact pour la planète que si elle était produite ailleurs.

Jérôme Pécresse, chef de la direction, Rio Tinto Aluminium

Depuis bientôt cent ans, Rio Tinto produit fièrement au Saguenay – Lac-Saint-Jean de l’aluminium dont l’empreinte environnementale se classe, et de loin, parmi les plus faibles au monde. Contrairement à ce que prétend Enquête dans son plus récent reportage, si notre aluminium a été le premier à être certifié comme responsable par l’Aluminium Stewardship Initiative, c’est parce que nos équipes ont à cœur le respect des meilleures pratiques en matière sociale, environnementale et de gouvernance.

À l’ère de la transition énergétique, l’aluminium est appelé à jouer un rôle croissant dans nos vies. Que ce soit pour produire de l’énergie verte avec des panneaux solaires, pour la distribuer grâce à des lignes à haute tension ou pour nous transporter à bord de véhicules électriques, ce matériau recyclable contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre grâce à sa légèreté et à son excellente conductivité. Il est d’autant plus important de s’assurer que ce métal soit produit de manière responsable, de l’extraction de la bauxite à la production d’aluminium, en passant par le raffinage de l’alumine.

Simplement dit, nous ne nous reconnaissons pas dans les allégations d’Enquête à l’effet que nous cherchons à dissimuler des incidents, à entraver le travail des enquêteurs ou attendons d’être mis à l’amende pour faire des correctifs. Ce ne sont pas nos valeurs et ce n’est pas comment nous nous comportons. Nos 4 300 employés au Saguenay – Lac-Saint-Jean, comme ceux partout dans le monde, se préoccupent de l’héritage qu’ils vont laisser à leurs enfants. Si un incident environnemental survient, il est déclaré aux autorités de façon transparente, fait l’objet d’une enquête et des améliorations sont apportées. Si un employé est témoin d’un comportement allant à l’encontre de nos valeurs, nous l’encourageons à le dénoncer sans délai.

À l’étape de l’extraction de la bauxite, Rio Tinto apporte un soutien continu à la mine Mineração Rio do Norte (MRN) au Brésil, dont nous sommes actionnaire minoritaire, afin qu’elle améliore sans relâche ses performances environnementales et sociales. Cela comprend la restauration des zones déboisées aussi près que possible de leur état original, une surveillance approfondie de la qualité de l’eau et de la stabilité des barrages, ainsi que la prestation de services d’éducation et de santé de qualité aux communautés locales.

Nous sommes conscients que des préoccupations demeurent quant à l’exploitation de la bauxite au Brésil, et nous devons composer avec l’héritage de pratiques passées. Cependant, plutôt que de laisser cette responsabilité à d’autres, nous préférons nous impliquer dans l’entreprise et la communauté pour s’assurer que les meilleures pratiques de l’industrie soient appliquées.

En ce qui a trait au raffinage de l’alumine, notre raffinerie au Saguenay – Lac-Saint-Jean a parmi les plus faibles émissions au monde par tonne d’alumine produit. Nous avons l’ambition de diminuer encore davantage ces émissions et de poursuivre le remplacement des équipements fonctionnant avec des carburants fossiles par des équipements électriques.

Depuis 2019, nous avons mis en service d’énormes filtres-presses pour entreposer les résidus de bauxite que notre production d’alumine génère sur de plus petites surfaces. Nos chercheurs participent aussi à différents consortiums et projets de recherche pour trouver des solutions visant à réduire, réutiliser et recycler les résidus de bauxite, ce qui demeure un des principaux défis de l’industrie mondiale de l’aluminium.

Sur le plan de la production d’aluminium, nous avons déjà réduit de 50 % les émissions de gaz à effet de serre de nos alumineries canadiennes depuis 1990, tout en augmentant substantiellement notre production. Nous y sommes parvenus à coup d’avancées technologiques et d’investissements totalisant plus de 10 milliards de dollars, très majoritairement financés avec nos propres ressources, mais nous ne nous arrêterons pas là.

Ces derniers mois, nous avons annoncé l’arrêt progressif des cuves de notre usine Arvida et la construction de nouvelles cuves de la technologie de pointe AP60. Cette transition qui s’échelonnera d’avril 2024 à la fin de 2028 se traduira par une réduction de 290 000 tonnes de gaz à effet de serre par an, ce qui équivaut à retirer 63 000 véhicules de la circulation. Nous le faisons de façon progressive, car nous voulons prendre soin des centaines de travailleurs de l’usine et de leurs familles en assurant la transition vers AP60.

De plus, notre coentreprise ELYSIS avec Alcoa continue à développer, avec le soutien des gouvernements du Canada et du Québec, une technologie qui éliminerait toutes les émissions de gaz à effet de serre directement liées à l’électrolyse de l’aluminium. Changer un procédé que toute l’industrie utilise depuis plus d’un siècle n’est pas une mince affaire, d’où l’importance de travailler, étape par étape, en partenariat vers une industrialisation contrôlée. Nous sommes convaincus que le Saguenay – Lac-Saint-Jean sera le cœur battant de cette révolution technologique.

Nous avons aussi fait notre entrée dans le marché du recyclage d’aluminium avec deux projets de recyclage dans nos installations québécoises et la création de notre coentreprise Matalco, car nous savons qu’il s’agit d’un créneau d’avenir que nous continuons à développer. En effet, le recyclage d’aluminium ne consomme que 5 % de l’énergie nécessaire à la production d’aluminium primaire, sans le besoin d’extraire de nouvelles matières premières.

Les exigences de la société envers les industries comme la nôtre augmentent année après année, et c’est une bonne nouvelle. Notre défi quotidien est de demeurer au diapason avec les communautés qui nous accueillent. Nous sommes fiers de notre contribution à la communauté du Saguenay – Lac-Saint-Jean, de notre intégration dans cette communauté, et de notre aluminium local, traçable, responsable et circulaire.

Même si nous pouvons toujours faire mieux, nous n’avons rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde. Quoiqu’en dise Enquête, une tonne d’aluminium produite au Québec a un bien meilleur impact pour la planète que si elle était produite ailleurs.

Jérôme Pécresse, chef de la direction, Rio Tinto Aluminium

Dernière mise à jour de la page: 28 mars 2024, 13h25